Mise en page d’un roman : les bases
Le sujet de la mise en page d’un roman apparaît parfois dans mes échanges avec les auteurs. Même si les conseils sur la mise en page ne font pas partie de ma prestation de bêta-lecture, qui se concentre sur le fond de l’histoire, j’aime partager les éléments de base que je détaille dans cet article.
Mais avant cela, quelques points importants :
👉 D’abord, aucun de ces conseils n’est strictement obligatoire. Dans le cas de textes créatifs, où la présentation fait intégralement partie du projet, alors bien sûr, ils ne s’appliqueront pas.
👉 Ensuite, les demandes spécifiques des maisons d’édition auxquelles vous soumettez vos textes sont prioritaires et doivent être respectées.
👉 Enfin, si vous auto-éditez votre roman, une mise en page par un graphiste professionnel est essentielle.
À mon avis, dans la plupart des cas, la mise en page de votre roman ne doit pas vraiment être un sujet sur lequel vous passez beaucoup de temps, une fois les bases posées.
En effet, dans le cas des soumissions à des maisons d’éditions traditionnelles, l’idée est de faire une bonne première impression en rendant la mise en page invisible (donc non remarquable) pour que la personne du comité de lecture se concentre tout de suite sur l’histoire sans se dire que ça manque de professionnalisme, et sans être distraite par la mise en page.
De plus, en édition classique, vous ne choisirez pas votre mise en page de toute façon, car elle sera harmonisée avec les autres romans de la collection.
👉 Le mieux est donc d’appliquer une mise en page classique pour votre roman en suivant quelques règles de base.
1. Les bases de la mise en page d’un roman
- Un format A4 en portrait.
- Une (seule) police classique, de type Times New Roman ou Arial, de taille moyenne (11 à 13).
- Un retrait de première ligne à chaque paragraphe. (Mise en page > Retrait)
- Le texte est justifié.
- Des tirets cadratins pour les dialogues.
- Un saut de page à chaque changement de chapitre. (Insérer > Saut de page)
- Des titres de chapitres (en lettres ou en chiffres) centrés avec une police plus grande et/ou en gras.
- Des séparateurs visuels (***) ou un espace toujours identique entre les scènes.
- une page de garde avec les informations suivantes : titre, nom de l’auteur, nombre de signes, coordonnées.
- Les pages sont numérotées.
- Un interligne entre 1,15 et 1,5.
2. Des choix supplémentaires à faire dans la mise en page d’un roman
- Utilisation de l’italique : pour les pensées du personnages à la première personne, pour des extraits d’un ouvrage important dans l’histoire, etc.
- Mise en valeur des majuscules au début d’un chapitre. (Mise en forme > Lettrine)
- Mise en forme des dialogues : classique (avec des guillemets) ou moderne (avec seulement des tirets cadratins)
- Insertion de pages supplémentaires : remerciements, sommaire (à la fin), etc.
2. Des détails dans la mise en page d’un roman qui font professionnel
- Les accents sur les majuscules.
- Les chiffres écrits en toutes lettres.
- Les mots en langues étrangères en italique.
En conclusion,
certains auteurs préfèrent faire leur mise en page au début pour écrire directement dans un joli cadre, d’autres préfèrent la faire en une fois tout à la fin. Mais dans tous les cas, il est important de considérer la forme de votre roman.
Si vous soumettez en maison d’édition, vous faire remarquer par votre mise en page originale n’est pas une bonne idée. En effet, c’est le contenu qui compte et le meilleur moyen de mettre en valeur votre histoire est de rendre la mise en page invisible !
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